min soo - black sheep

auto-biographie

minsoo a vécu une vie relativement banale. du moins, la première partie de sa vie. papa est mécanicien, maman est standardiste dans une agence de voyage. minsoo entretient une bonne relation avec eux, il dirait.
puis un jour papa part avec une femme plus jeune. c’est pas grave, dit maman, parce qu’elle a reçu une promotion et qu’elle peut se débrouiller pour les faire survivre, elle et minsoo. ce dernier, c’est pas tant l’argent qui l’embête. il s’en fout lui, il est trop jeune pour savoir quelle importance ça a, le fric. lui, ce qui l’embête c’est que du coup maman est plus souvent à la maison, et quand elle y est elle est trop stressée pour écouter ses histoires sans s’énerver.
c’est pas grave, il ira raconter ses histoires à quelqu’un d’autre. il a pas besoin d’elle.
(il avait besoin d’elle)

à 11 ans, un hiboux vient taper son bec contre sa fenêtre. il hésite, parce que d’habitude c’est le facteur qui envoie le courrier, pas des oiseaux. mais comme le hiboux insiste, il prend sa lettre. et là, boum, révélation. tu es un sorcier, minsoo.
bien évidemment, maman ne croit pas à la lettre, et ne prend pas le risque d’envoyer son fils à une école bien évidemment inventée de toute pièce, probablement une façade pour un trafic d’humain, elle dit.
c’est quand un professeur de mahou tokoro vient frapper à la porte des song un soir pour tout leur expliquer plus en détail que maman le laisse partir au japon, non peu réticente.

c’est un tout nouveau monde pour minsoo. un monde chelou, où il est mal regardé par certaines personnes, traité comme une curiosité par d’autres, mais heureusement pour lui la plupart des élèves sont gentils et patients à son égard. il s’entend bien avec les autres né-moldus, et passe deux années plutôt tranquille avant d’être transféré à poudlard à séoul, plus près de sa maison natale.

il est envoyé chez les serpents, même si il préfère traîner avec les gens d’autres maisons. il entend toujours quelques “sang de bourbe” et “traître à sa maison” chuchotés à son passage dans la chambre commune des verts, et même si il est fier de sa maison, il se porte mieux quand il n’a pas à faire ami ami avec eux.